Liste des Catégories et des Styles

ICI- L’Intrépide Cabaret d’Improvisateurs

Liste des Catégories et des Styles

Saison 2018-2019

 

I. LES CATÉGORIES

  1. LIBRE

Les équipes sont libres de faire ce qu’elles désirent.

  1. ABSURDE

L’improvisation, dans ses teneurs, ses concepts, son écriture, doit être menée par des éléments différents de la réalité connue. À noter que la cohérence et l’écriture ne doivent pas être affectées.

  1. ACCESSOIRE IMPOSÉ / AVEC OBJET

Un accessoire donné est imposé aux équipes et elles doivent obligatoirement en tenir compte pour l’écriture de l’improvisation. L’accessoire ne doit jamais être utilisé dans son sens propre à moins d’un avis contraire du maître de jeu.

  1. ALPHABÉTIQUE

Il s’agit d’une improvisation mixte ou comparée. La première réplique de l’improvisation devra débuter par la lettre A. La seconde réplique par la lettre B et ainsi de suite. À chaque réplique, la phrase lancée devra débuter par la lettre suivante dans l’alphabet. Si l’on atteint la fin de l’alphabet, les improvisateurs doivent recommencer à la lettre A.

  1. À LA MANIÈRE DE …

Cette catégorie consiste à respecter le style d’une œuvre, d’un auteur ou d’un genre, soit par le niveau de langage, le sujet, l’ambiance ou le propos. Une liste des styles et des «à la manière de» utilisés par la ligue est précisée plus loin.

  1. ARBITCH

L’arbitre donne ses nombreux commentaires, positifs ou négatifs, lors de l’improvisation en cours. Les joueurs doivent intégrer les éléments mentionnés. L’arbitre peut aussi fournir des commentaires lors de la lecture de la carte.

  1. À REBOURS

Les joueurs doivent bâtir une histoire dans les deux premières minutes de jeu. Ensuite, ils reprendront la même histoire successivement de façon abrégée en une minute, trente secondes et 15 secondes.

  1. ARMAGEDDON

Chaque personnage qui entre dans l’improvisation doit mourir au cours de celle-ci. Lorsque le joueur meurt, le public vote pour savoir si sa mort est acceptée ou refusée. Si elle est acceptée, le joueur peut sortir du jeu. Si elle est refusée, le joueur survit à sa mort et doit continuer à jouer. L’improvisation se termine quand tous les joueurs sont morts. Un joueur ne peut jouer qu’un seul personnage.

  1. AUDITIONS DE FILM

Un à la suite de l’autre, les joueurs auditionnent durant 30 secondes pour un rôle dans le film. Le film est le thème de l’improvisation. De préférence, les auditions doivent être différentes.

  1. AUDITIVE

C’est une improvisation strictement sonore sans soutien électroacoustique. Les improvisateurs sont assis sur une chaise, les mains sur les genoux et le regard vers l’horizon. Il est interdit d’utiliser volontairement le langage du corps dans le but d’influencer l’écriture de l’impro.

  1. BANDE ANNONCE (Comparée)

Les joueurs doivent improviser dans le style d’un preview de film.

  1. BIBLIOTHÈQUE

Cette catégorie est dans le même esprit que la catégorie À la manière de… Ici le maître de jeu donne à deux lecteurs un extrait à deux personnages d’une oeuvre tirée généralement du répertoire théâtral (classique ou contemporain). Mais cela peut aussi bien être un extrait tiré d’un scénario, d’une bédé ou autre. Les deux improvisateurs y vont d’une lecture publique et quand le maître de jeu enlève le livre les improvisateurs doivent continuer en respectant le style, le niveau de langage, l’ambiance, les éléments d’écriture et les personnages imposés par l’oeuvre choisie.

  1. BIBLIOTHÈQUE AVEC RÉPLIQUE

Un improvisateur par équipe est invité sur la scène. L’un des comédiens se voit remettre l’extrait d’une pièce à deux personnages et doit faire la lecture des répliques d’un personnage donné pendant que l’autre comédien doit improviser ses répliques. Une fois l’impro complétée, les deux improvisateurs inversent les rôles.

  1. BLOOPERS (Comparée)

Chaque équipe reprend des scènes des improvisations jouées durant le match et nous montre, en alternance, les bloopers derrière ces scènes. Habituellement utilisé comme dernière impro du match.

  1. BRUITÉE

Semblable à la mimée, sauf que les joueurs peuvent faire des bruits pour installer l’ambiance ou ponctuer les actions. Pas de paroles ou de langage inventé.

  1. BRUITEUR

C’est une improvisation où un improvisateur doit faire tous les bruits qui se produisent dans l’action à l’aide d’un microphone.

  1. BUDGET RÉGRESSIF (Mixte)

Pendant une minute, l’improvisation se déroule comme si elle avait un budget de film d’Hollywood. Ensuite, on reprend la même impro avec un budget de un million de dollars ou de film québecois. Ensuite, la refaire avec un budget de niveau cégep.

  1. CADAVRE EXQUIS

Le maître de jeu pige au hasard un lieu, des personnages et une action et les improvisateurs doivent composer avec ces éléments pour écrire une improvisation cohérente. Ex: dans un salon funéraire, un astronaute et une coiffeuse doivent faire une partie de bras de fer.

  1. CAMÉLÉON (Comparée, 1 Joueur)

Le joueur sur le jeu devra incarner au minimum de 5 personnages différents durant son improvisation.

  1. ÇA PASSE OU ÇA CASSE

Il s’agit d’une improvisation comparée d’une durée de 30 secondes sur un thème donné par l’arbitre. Après chaque comparée de 30 secondes, le public votera si l’improvisation passe ou casse à l’aide d’un pouce dans les airs ou d’un pouce en bas. L’improvisation se termine lorsqu’une équipe reçoit un pouce en bas ce qui veut dire que l’équipe adverse reçoit le point. Ce type d’improvisation se déroule toujours sous le même thème et peut durer très longtemps si les joueurs performent.

  1. CARRÉ HOLLANDAIS

Quatre improvisateurs forment un carré. Chaque côté formé par deux d’entre eux a un thème. L’arbitre fait tourner le carré.

  1. CAUCUS INTERCHANGÉ

C’est une improvisation comparée où les équipes s’échangent leurs caucus.

  1. CHANGEMENT DE SENS (QUICKCHANGE)

Au sifflet de l’arbitre, le dernier joueur à avoir fait une réplique doit la reprendre en modifiant son sens, sans toutefois affecter la cohérence de l’improvisation.

  1. CHANTÉE

Toutes les paroles (lire syllabes) de l’improvisation doivent être chantées.

  1. CHANTÉE AVEC SOUTIEN MUSICAL

C’est une improvisation chantée où l’improvisateur doit obligatoirement composer sa mélodie dans le cadre musical que lui impose le musicien/dj.

  1. CITATION

L’arbitre lit une citation différente à chaque équipe et celles-ci doivent s’en inspirer pour bâtir une improvisation.

  1. CLIENTÈLE (Nature mixte, sans thème, nombre de joueurs fixe de 4 par équipe, durée de 7 minutes)

Les improvisations de catégorie « Clientèle » se divisent en deux parties de 3 minutes et 30 secondes. Durant les premières trente (30) secondes de chaque partie, le joueur établie un lieu et un métier (taxi, médecin, etc.). Puis ce joueur rencontre successivement trois clients de l’équipe adverse qui se relaie dans son lieu de travail (1 minute par client). Puis, c’est l’inverse, l’équipe qui faisait les clients fait le professionnel.

  1. CONTACT

C’est une improvisation où l’improvisateur doit être continuellement en contact physique avec au moins un autre improvisateur.

  1. CORRESPONDANCE

Deux joueurs (un de chaque équipe) lisent en alternance la lettre qu’ils ont écrite pour le joueur de l’autre équipe. Les lettres doivent se répondre.

  1. COSTUME OU ÉLÉMENT DE COSTUME IMPOSÉ

Un costume est imposé et l’improvisateur doit l’enfiler et écrire une improvisation inspirée par le personnage composé à partir du costume imposé. L’équipe n’a que la durée du caucus pour se préparer.

  1. COURRIER DE SOLANGE

Le maître de jeu fait la lecture d’un courrier du cœur envoyé à Solange. Le contenu de cette lecture servira d’inspiration à l’écriture de l’improvisation.

  1. CROISÉE (Mixte, un joueur par équipe)

À chaque fois que l’arbitre siffle, les improvisateurs doivent prendre le personnage de l’autre joueur et vice-versa.

  1. DÉBUT DE LA FIN (Comparée)

L’improvisation comporte deux (2) parties : une première partie durant 30 secondes qui montre comment l’histoire se finit (situation finale ou conclusion) suivie d’une seconde partie (reste du temps) qui montre comment l’histoire a débuté. L’impro doit se terminer là où elle a commencé.

  1. DÉFI OU DÉFI DU PUBLIC

Les équipes s’échangent un défi et doivent tenter de le relever. Le défi peut être également lancé par un membre du public.

  1. DÉJÀ VU

L’improvisation débute comme une libre, puis le maître de jeu demande aux improvisateurs de recommencer la même improvisation en changeant soit le style, l’ambiance, un élément de l’histoire, en modifiant les personnages, en imposant des handicaps ou autres.

  1. DICTIONNAIRE

Le thème est un mot choisi dans le dictionnaire.

  1. DICTIONNAIRE DES NOMS PROPRES

Le thème est le nom d’une personnalité du dictionnaire des noms propres.

  1. DONJONS ET DRAGONS

Les joueurs jouent une situation et au moment où ils font une action, l’arbitre siffle, roule un d20 et le résultat va indiquer la réussite de l’action. La variation est entre 1 (Échec absolu – Critical Miss) et 20 (Critical Hit – Succès absolu)

  1. DOUBLAGE AMÉRICAIN

Les joueurs sur la patinoire remuent les lèvres mais ne parlent pas car ils sont doublés par des joueurs en boule (aussi sur la patinoire).

  1. JEKYLL AND MR. HYDE

Chacun des joueurs doivent trouver deux antipodes à leur personnage. Au sifflet, il devra alterner d’antipodes. (Exemple : Un personnage gêné deviendra extraverti au sifflet, et redeviendra gêné au sifflet suivant)

  1. DRAMATIQUE

L’improvisation dramatique s’appuie sur les notions de drame et de théâtre. Les émotions ressenties par les joueurs doivent être vraies.

  1. DUPLEX / TRIPLEX

L’improvisation comporte deux / trois (2 / 3) scènes de la même histoire. Chaque fois que l’arbitre siffle, on passe d’une scène à l’autre. Dans le cas d’une improvisation mixte, chaque groupe doit être composé de joueurs de chaque équipe.

  1. ÉDITORIAL

Il est question ici d’un exercice de rhétorique. Chaque équipe devra prendre position face à un sujet imposé par le maître de jeu: Pour ou contre.

  1. ENTENDS-TU CE QUE JE VOIS?

Improvisation comparée où un joueur fait une improvisation pendant que le joueur de l’Autre équipe adverse le regarde sans pouvoir l’entendre. Il reprend ensuite physiquement la même improvisation en y ajoutant les paroles et la situation qu’il croit compatible avec ce qu’il a vu.

  1. ENTRÉE REMARQUÉE (Mixte, maximum 3 joueurs par équipe)

Chaque joueur est attitré à une musique d’entrée. À chaque fois que le joueur entre sur la patinoire, sa musique fait office d’ambiance. L’ambiance de l’improvisation est teintée selon la musique.

  1. ENTREVUE (Mixte, deux joueurs, sans thème)

Durant la première partie de l’improvisation, un improvisateur joue le rôle d’un intervieweur, alors que l’autre, l’interviewé. À la moitié du temps, l’arbitre siffle, et les 2 joueurs recommencent une nouvelle interview, en échangeant leur rôle, l’interviewé devient intervieweur, et vice versa.

  1. ENTREVUE DE GROUPE

Dans ce cas, 1 joueur questionne tous les joueurs de l’autre équipe (sauf celui qui sera intervieweur)

  1. EXAGÉRATION

À chaque minute, l’arbitre siffle et les joueurs doivent reprendre la partie précédente de leur improvisation en version exagérée.

  1. EXTRAIT RADIO

Un extrait de radio est choisi au hasard et servira d’inspiration pour l’écriture de l’improvisation.

  1. FANTASME

Pour honorer un improvisateur, ce dernier peut réaliser son fantasme d’impro. Il a carte blanche.

  1. FANTÔME (Comparée – Mixte)

Pendant qu’une équipe fait son improvisation, un joueur de l’autre équipe est présent dans le jeu et peut intervenir à sa guise. Cependant, les autres personnages ne peuvent interagir avec lui, puisqu’ils ne le voient et ne l’entendent pas. Ils font comme si l’autre joueur n’était pas là. Les équipes alternent ensuite les rôles.

  1. FUCK LE CHIEN (Comparée – Mixte)

Durant l’improvisation comparée, un joueur de l’autre équipe doit intervenir une seule fois, dans une courte intervention, afin de saboter l’improvisation en cours.

  1. FUSILLADE (CLASSIQUE)

Par alternance, chaque improvisateur se présente devant le maître de jeu pour recevoir un thème qu’il aura à jouer sur le champs sans préparation aucune. L’improvisation de chaque comédien dure en temps normal 30 secondes mais c’est toujours à la discrétion du maître de jeu.

  1. FUSILLADE AVEC CONTRAINTE IMPOSÉE

Une contrainte est imposée et doit être respectée dans chaque fusillade.

  1. FUSILLADE DÉFI

Le thème que l’improvisateur reçoit est donné par l’improvisateur de l’autre équipe

  1. FUSILLADE GROUPÉE

A tour de rôle chaque équipe se présente au complet sur scène. Le maître de jeu donne un thème et sans préparation aucune, les improvisateurs doivent y aller d’une improvisation de 30 secondes ou plus.

  1. FUSILLADE INSPIRÉE DE…

A la place du thème, le maître de jeu donne à l’improvisateur un autre élément duquel le comédien devra s’inspirer pour écrire son improvisation fusillade. Ex: Un son, une image, un article de journal, un extrait de chanson, etc…

  1. FUSILLADE RÉGRESSIVE

Semblable à la fusillade. La première impro est à 5 joueurs d’une durée d’une minute. La deuxième est à 3 joueurs d’une durée de 45 secondes. La dernière impro est une fusillade classique (1 joueur, 30 secondes).

  1. FUSILLADE SOUTIEN MUSICAL

Ici l’improvisateur ne reçoit aucun thème mais une trame sonore l’accompagnera et il devra en tenir compte pour l’écriture de son improvisation.

  1. GÉNÉRIQUE (Mixte)

Un thème musical est joué durant les 30 premières secondes de l’improvisation. Le thème revient dans les 30 dernières secondes du jeu. Pendant ces périodes, l’improvisation est muette. Les joueurs doivent s’inspirer de l’ambiance de la musique, puisqu’il n’a pas de thème.

  1. GRILLE-PAIN / POPCORN (Mixte)

Exceptionnellement, tous les joueurs prescrits par la carte doivent être sur la patinoire au début de l’improvisation. Au coup de sifflet de l’arbitre, les joueurs devront, aléatoirement et d’un nombre indéfini, se lever et improviser sans thème. Un joueur qui ne s’est pas levé au sifflet de l’arbitre ne peut se rajouter par la suite. À certains moments durant l’improvisation, il est possible que seule équipe soit représentée sans que ceci n’entraîne une pénalité.

  1. HANDICAP

Chaque personnage à se présenter sur scène se voit imposer un handicap par le maître de jeu. L’improvisateur devra obligatoirement s’en servir pour la composition de son personnage. (ex.: sans bras, en anglais, les yeux fermés, etc.).

  1. HISTOIRE DU MONDE

Un passage de l’histoire du monde servira de synopsis à l’improvisation suivante.

  1. HISTOIRE REVUE ET CORRIGÉE

Dans un contexte historique connu, les joueurs doivent inventer une nouvelle version de l’Histoire.

  1. HISTORIQUE FACEBOOK

L’arbitre lit à voix haute 3 anciens statuts Facebook du capitaine de l’équipe. Celui-ci doit en choisir un qui servira de thème à l’improvisation.

  1. HOROSCOPE

Le maître de jeu fera la lecture de l’horoscope du signe astrologique d’un spectateur choisi au hasard. Les éléments contenus dans la lecture de cet horoscope serviront à l’écriture de l’improvisation.

  1. HUIS CLOS

C’est une improvisation sans caucus. Les improvisateurs incarnent des personnages qui se connaissent et qui sont réunis dans un lieu clos pour régler un problème qu’ils ont en commun. Les improvisateurs ne peuvent utiliser à outrance des accessoires imaginaires. Ils peuvent le faire seulement si c’est pertinent et que cela appuie leur écriture. L’improvisateur ne doit pas imposer le problème mais bel et bien collaborer avec l’autre pour le trouver afin que tout soit cohérent. L’improvisation se terminera quand le problème sera solutionné.

  1. HUMEURS EN CINQ TEMPS

Cinq humeurs sont imposées par le maître de jeu. L’improvisateur devra en incarner une première et à chaque fois qu’il entendra la cloche il devra passer à une autre sans que l’on sente la coupure. Il doit faire l’effort de justifier le changement en le rendant cohérent.

  1. HUMEURS IMPOSÉES

Des humeurs sont imposées par le maître de jeu. Les improvisateurs qui jouent doivent en tout temps être habités par l’une ou l’autre des humeurs et doivent se servir de celles-ci pour l’écriture de leur improvisation. Jamais les humeurs ne doivent se chevaucher (une seule humeur à la fois). L’improvisateur peut changer d’humeur à sa guise en autant que ce soit pertinent et que l’on peut les distinguer.

  1. HUMEURS IMPOSÉES PAR ZONES

Ici des zones sont représentées par des humeurs. Lorsque l’improvisateur se présente dans une zone il doit se laisser habiter par l’humeur qui s’y trouve et s’en servir de façon cohérente pour l’écriture de l’improvisation.

  1. IMMOBILE

Les joueurs doivent rester dans la position qu’ils décident d’adopter. Par contre, les joueurs ne sont pas obligés d’être en place au début de l’improvisation.

  1. INSPIRÉE DE…

Les improvisateurs doivent s’inspirer d’un élément qui leur est proposé par le maître de jeu. Ex: Une photo, une toile, une chanson, un poème, une sculpture ou toute autre chose pouvant aider l’improvisateur à écrire sont improvisation. Il n’y a pas ici de thème à respecter puisqu’il est difficile de juger de quelle façon l’improvisateur a été inspiré par l’élément proposé. Par contre si le maître de jeu ne perçoit pas le lien entre l’élément proposé et l’improvisation, il pourra sévir ou tout au moins exiger des explications aux directeurs des équipes concernées.

  1. INTERACTIVE

Le maître de jeu donne au public un choix de direction que l’improvisation pourrait prendre et celui-ci donne sa réponse à l’aide des cartons de vote. Une couleur représente Oui et l’autre Non.

  1. INTERVENTION DE L’ARBITRE

Le maître de jeu peut à sa guise intervenir dans l’improvisation en cours en imposant une piste d’écriture, une épreuve, un éclairage, une trame sonore, une réflexion, la répétition d’une performance déficiente, le remplacement des improvisateurs en présence, une nouvelle consultation ou tout autre chose pouvant aider ou déstabiliser l’improvisateur.

  1. JOURNAL INTIME (Comparée – Mixte)

Dans un premier temps, en comparé, 1 joueur par équipe vient lire le journal intime d’un personnage. Cette lecture impose le personnage de l’autre. Ensuite, les deux se rencontrent.

  1. JUXEBOX / PAROLES DE CHANSONS

Les joueurs ne peuvent s’exprimer qu’avec des paroles de chanson.

  1. LANGUE ÉTRANGÈRE

L’improvisation doit se faire dans une langue autre que le français et imposée par le maître de jeu

  1. LIBERTINAGE

Les improvisateurs doivent faire des allusions implicites au sexe, sans jamais toutefois nommer la chose.

  1. LIEU IMPOSÉ

Le lieu où se déroule l’improvisation est imposé par le maître de jeu.

  1. LIVRE DONT VOUS ÊTES LE HÉROS

Dans l’improvisation, les joueurs devront soumettre plusieurs choix au public. Lorsqu’il le jugera opportun, l’arbitre soumettra deux choix au public qui décidera quelle direction prendra l’improvisation pour la suite. La décision du public se fera par le biais des cartons de vote.

  1. MASH-UP DE FILMS

L’arbitre impose deux films à chacune des équipes : ils doivent mettre des caractéristiques des deux films dans leur improvisation.

  1. MIMÉE

Une improvisation où aucun son volontaire n’est permis.

  1. MIME D’UN JOUR (PARLÉE / MUETTE)

L’improvisation débutera comme une improvisation normale. Au sifflet de l’arbitre, elle devra se poursuivre comme une mimée, c’est-à-dire aucun sons ni aucune paroles. Lorsque l’arbitre sifflera de nouveau, l’improvisation continuera normalement et ainsi de suite.

  1. NARRATION VOILÉE

C’est une narration où le narrateur ne voit pas l’action qui se déroule sur scène. Il est au-devant de l’aire de jeu et fait dos à l’action.

  1. PERSONNAGE IMPOSÉ

Un personnage est imposé à un ou plusieurs improvisateurs et celui-ci (ceux-ci) doit (doivent) le composer et l’incarner sur le champ en s’inspirant de celui-ci pour l’écriture de l’impro.

  1. PERSONNALITÉ INSPIRANTE

Chaque équipe doit nous faire une impro basée sur une personnalité inspirante (celle de leur choix).

  1. PETITES ANNONCES

Chaque improvisateur incarne le personnage imposé par la lecture d’une annonce de service de rencontres.

  1. PHOTO DE FAMILLE (Comparée-Mixte)

Les joueurs d’un équipe prennent une pose de groupe, pendant qu’un joueur de l’équipe adverse décrit la scène ainsi formée, comme s’il s’agissait d’un album- photo.

  1. PHRASES IMPOSÉES

Chaque joueur présent dans l’improvisation se verra attribuer une phrase par l’arbitre. (Ex : Ben voyons donc; C’est ça qui est ça; Je suis vraiment malade; J’y pense souvent). Les joueurs n’auront droit d’utiliser que cette phrase et devront utiliser les intonations et les émotions pour faire comprendre leurs idées et la direction que prend l’improvisation.

  1. PLEIN LES BRAS / ACCUMULATIVE

À chaque minute, l’arbitre dévoile une contrainte ou catégorie  qui s’ajoute à la ou les contraintes déjà présentes.

  1. POINT DE VUE

C’est une improvisation où différents narrateurs donnent leur version de la même histoire.

  1. POPULO CAUCUS

Une improvisation mixte où le public aura à décider laquelle des deux consultations sera jouée.

  1. POÉTIQUE

Le ton de l’improvisation doit se trouver enrichi de figure de styles, le langage utilisé doit être recherché. Cette catégorie ne demande pas l’emploi des rimes.

  1. POST-SYNCHRO

Une scène de film est projetée sur écran, sans son. Chaque improvisateur choisit un personnage du film et doit doubler les répliques de celui-ci à l’aide du micro.

  1. POURSUITE (Comparée)

Malgré qu’il s’agisse d’une improvisation de nature comparée, chaque équipe jouera la même improvisation, à tour de rôle. La première équipe à jouer met en scène le début d’une histoire puis fige au sifflet de l’arbitre à la fin de la durée de l’improvisation. La deuxième équipe prend la place de la première équipe et continue la même improvisation, avec les mêmes personnages et la même histoire. Elle met en scène la fin de l’histoire. L’ambiance générale, les personnages et l’intrigue doivent être respectés d’une équipe à l’autre.

  1. POURSUITE ALTERNATIVE

En alternance les troupes poursuivent l’histoire de l’autre en respectant vigoureusement tout ce qui est installé par l’autre.

  1. PRIVÉ DE SENS (Comparée, 3 joueurs par équipe)

Chaque joueur a un handicap. L’un ne peut voir, puisqu’il ya les yeux bandés. L’un ne peut entendre, quand de la musique forte sera diffusée dans ses écouteurs. L’autre ne peut pas parler.

  1. PROCÈS

Un membre du public est accusé d’un délit. Une troupe représente la couronne et l’autre la défense. Chaque troupe mandate un improvisateur qui jouera le rôle de l’avocat. Dans un premier temps, à tour de rôle, les avocats présentent leur cause et interrogent l’accusé au besoin. Dans un deuxième temps et toujours à tour de rôle, les avocats font venir à la barre des témoins qui sont personnifiés par la troupe adverse.

  1. PROVERBE

L’improvisation doit s’inspirer d’un proverbe lu par le Maître de jeu.

  1. PUBLICITÉ

Il s’agit ici d’une improvisation qui doit annoncer un produit.

  1. QUESTION SEULEMENT

Pour toute la durée de l’improvisation, les répliques lancées par les joueurs ne devront être que des questions. Il s’agit là du seul mode de communication permis.

  1. QUINTATHLON

Le maître de jeu impose cinq catégories et un thème. À chaque son de cloche l’improvisateur doit passer de l’une à l’autre sans heurt comme si le changement était justifié dans l’écriture de son improvisation

  1. QUOI NE PAS DIRE, QUOI NE PAS FAIRE (Mixte, toute l’équipe)

L’arbitre désigne un lieu ou une situation et les joueurs doivent faire une courte intervention sur quoi ne pas dire/faire dans la situation donnée. Il n’y a pas d’ordre et les joueurs y vont de façon aléatoire.

  1. RADIOPHONIQUE

Une improvisation strictement sonore avec l’aide d’un microphone, dans le noir le plus total.

  1. RELAIS (Mixte)

Au sifflet de l’arbitre, un joueur vient remplacer un autre joueur de son équipe sur la patinoire afin de continuer le personnage et l’improvisation que ce premier avait bâti. Il n’y a qu’un seul joueur d’une équipe à la fois sur la patinoire.

  1. RÉPLIQUE AU BOL

Les joueurs doivent piger une réplique dans un bol et l’inclure à voix haute de façon cohérente à l’improvisation en cours.

  1. REPORTAGE

C’est une improvisation sous forme de reportage. Un soutien vidéo peut également être utilisé.

  1. RETOUR D’UN PERSONNAGE SECONDAIRE

En comparée, chaque équipe choisit un personnage secondaire d’une impro précédente dans le match et vient nous raconter son histoire.

  1. REVUE DE PRESSE

L’improvisation doit rigoureusement s’inspirer de la lecture d’un article de presse faite par le Maître de jeu.

  1. RIMÉE

Chaque réplique doit rimer avec la précédente, sous forme de paire (qu’elle vienne du même joueur ou non). Toutes les formes de rimes sont permises : plate, croisée et embrassée.

  1. SANS CAUCUS (Mixte)

La seule particularité des improvisations de catégorie « sans caucus » est qu’elles commencent dès la lecture du thème terminée.

  1. SANS ÉMOTIONS

Les joueurs n’ont pas le droit d’exprimer d’émotion, mais doivent quand même jouer une improvisation qui, doivent normalement impliquerait une charge émotive.

  1. SANS FRONTIÈRES

Cette improvisation retire la limitation des joueurs de devoir rester à l’intérieur de l’aire de jeu

  1. SANS PAROLES

Le langage connu ne peut être utilisé. Seul les onomatopées, les bruits ou un langage imaginaire peuvent être utilisés.

  1. SANS PAROLES AVEC SOUTIEN MUSICAL

Une improvisation sans parole où l’écriture doit être rigoureusement influencé par l’ambiance musicale imposée.

  1. SANS THÈME NI CAUCUS

Une improvisation sans thème ni caucus.

  1. SAUTE-MOUTON

Il s’agit de quatre improvisations différentes avec un thème différent pour chacune des improvisations. La première improvisation se joue avec un improvisateur et on rajoute un improvisateur à chaque improvisation qui suit. Puis on redescend à rebours jusqu’à la première en enlevant un improvisateur à chaque fois.

  1. SÉDUCTION

L’arbitre demande à un membre du public de venir s’installer au centre de la patinoire. Les deux équipes doivent à tour de rôle envoyer un joueur séduire la personne volontaire en la complimentant, la taquinant, etc. La personne volontaire indiquera ensuite quel joueur l’a le plus séduit, ce qui donne le point à l’équipe.

  1. S’IL ÉTAIT VIVANT AUJOURD’HUI

L’arbitre désigne une personnalité décédée depuis longtemps et le joueur doit la faire évoluer à notre époque.

  1. SOUTIEN MUSICAL

Une improvisation où l’écriture doit être rigoureusement influencée par l’ambiance musicale imposée.

  1. SPOTTED

L’arbitre lit trois Spotted qui serviront de thème pour les équipes.

  1. TAG TEAM

Un joueur sur le banc peut, à n’importe quel moment, aller taper dans la main de son coéquipier afin de le remplacer sur le jeu. Le joueur remplacé retourne sur le banc, mais peut retourner sur le jeu selon le même procédé.

  1. TÉLÉCOMMANDE / VIDÉOWAY

Trois (3) groupes de deux (2) joueurs se forment sur la patinoire. À chaque groupe est attribuée une émission de télé, un canal, un lieu ou une autre contrainte de l’arbitre. Les groupes improviseront en alternance à la discrétion de l’arbitre.

  1. TITRE DE CHANSON

Le thème de l’improvisation est choisi parmi les titres de chansons qui se retrouvent sur un disque compact choisi préalablement. On demande au public de choisir un chiffre. Le titre de la chanson correspondant au chiffre choisi sera le thème joué.

  1. TRAGÉDIE GRECQUE

Les joueurs improvisent sur un thème comme s’il s’agissait d’une pièce de théâtre grec : Émotions trop intenses, langage soigné, gros drames, jeu d’acteur exagéré, chœur, oracle, la guerre, malédiction des dieux… Fait à noter : Personne ne meurt sur la scène : Les morts sont annoncées par des messagers.

  1. TRANCHE DE VIE

Un improvisateur doit nous raconter sans jouer une anecdote qui lui est vraiment arrivée.

  1. TRAVAIL À LA CHAÎNE

La phrase d’un improvisateur doit obligatoirement commencer par le dernier mot de l’autre improvisateur.

  1. V. HEBDO

L’improvisation doit s’inspirer rigoureusement de la lecture du synopsis d’un film choisi dans le T.V.Hebdo ainsi que de la critique que l’on fait de ce film

  1. UN SEUL MOT

L’improvisateur n’a le droit d’utiliser qu’un seul et même mot tout au long de l’improvisation.

  1. VARIATION SUR UN MÊME THÈME

Chaque fois que l’arbitre siffle, une nouvelle improvisation commence, mais avec le même thème.

  1. VARIATION SUR UN MOUVEMENT (sans thème)

Au sifflet de l’arbitre, les improvisateurs doivent figer et s’inspirer de leur pose afin de débuter une nouvelle histoire.

  1. VIDÉOCLIP

En silence, les doivent s’inspirer de la chanson choisie afin d’en faire le vidéoclip.

  1. VOYAGE DANS LE TEMPS

Chaque fois que la cloche se fait entendre, l’époque dans laquelle l’histoire se déroule doit changer sans que l’histoire ou que l’essence des personnages ne changent.

  1. WEBSÉRIE

Chaque équipe doit trouver un concept de web-série (émissions courtes, punchs, concept spécial, etc) et en alternance, les deux équipes viennent présenter des émissions de leur web-série.

  1. ZAPPING

C’est une improvisation sans thème, où à chaque coup de sifflet, les joueurs figent et doivent recommencer une nouvelle inspiration en s’inspirant de leurs positions.

II. LES STYLES

Par le Colonel Guillaume Lemée

Utilisation autorisée

  1. LITTÉRATURE

-Anne Rice (Voir les romans de la Chronique des vampires ou autre.) Romancière fantastique américaine née en 1941. Elle est connue surtout pour sa Chronique des vampires (dont le classique Interview With A Vampire et aussi pour sa chronique des sorcières Mayfair. C’est souvent un univers fantastique où des êtres surnaturels et anciens vivent en marge d’une humanité innocente et où plane une sexualité débridée et frustrée car impossible à consommer (les vampires ne peuvent baiser), des jeux de pouvoir, des manipulations diverses, des forces immémoriales qui se réveillent (la Reine des damnés), le Diable, Dieu et même Jésus qui s’en mêlent (Memnoch le Démon). Voilà un faible aperçu de l’univers de Anne Rice.

-John Ronald Reuel Tolkien (Voir Bilbo le hobbit, les trois tomes du Seigneur des anneaux, Contes et légendes inachevés, Les aventures de Tom Bombadil, etc) Son écriture est caractérisée par un style épique (voir Homère). On y raconte souvent les récits d’itinéraires semés d’embûches et de rencontres où se multiplient les descriptions réalistes (ex : 2 pages pour décrire la forêt), les énumérations de liens filiaux (ex : « fils de Gloïn, petit-fils de Hargvor, neveu de Hatar, etc. »), de noms de lieux (ex : « au Bourg-les-bavettes, tout au fond de la vallée d’Erfiorn, près du fleuve Dümp, au-delà des mers de Gadar, etc. ») de personnages farfelus, d’objets merveilleux, tout cela dans un contexte fantastique où le médiéval côtoie les créatures fabuleuses, la magie, les chansons et les demi-dieux.

-Charles Dickens (Voir A Christmas carol, Oliver Twist, David Copperfield, etc.)
Écrivain anglais de l’époque Victorienne (1812-1870), son œuvre est marquée par la critique de la pauvreté et des injustices sociales dont sont victimes ses héros, souvent des enfants ou des jeunes (Oliver Twist, Pip…), confrontés à des personnages sombres. Cependant elle n’est pas triste et souvent ironique.

-Hans Christian Andersen (voir contes La petite fille aux allumettes, La princesse au petit pois, Le vilain petit canard, …)
Conteur danois de l’époque Victorienne (1805-1875), il a découvert son style à travers des contes de fées souvent tragiques où se déroulent des événements terribles teintés d’injustice ou de méchanceté mettant notamment en scène des gueux, des nobles et souvent des enfants, des animaux, des monstres et autres personnages fabuleux.

-Jules Verne (Voir Voyage au centre de la Terre, Vingt mille lieues sous les mers, etc.).
Romancier français (1828-1905) qui écrivait des récits d’aventures extraordinaires où des personnages souvent doués pour la science découvrent des lieux merveilleux à l’aide de machines fabuleuses ou de moyens hors du commun. Considéré comme le père de l’anticipation scientifique (le vrai sens de science-fiction), il a été visionnaire plusieurs fois en décrivant, avant l’heure, des appareils technologiques qui n’existaient pas encore comme par exemple le sous-marin (20000 lieues sous les mers ) ou le fax (Paris au XXe siècle).

Chrétien De Troyes (Voir Le conte du Graal, Perceval, Lancelot, Yvain, le chevalier au lion…)

Trouvère médiéval (1170-1210), Chrétien De Troyes fut le premier à coucher sur papier les légendes du roi Arthur.  Il respecte la structure du conte à la lettre. (Wikipédia : «  Ses romans reflètent les idéaux politiques et culturels du milieu pour et dans lequel il écrit. Ils mettent en scène un idéal aristocratique mêlant l’aventure chevaleresque, l’amour courtois et les aspirations religieuses que symbolise l’esprit de croisade. »

René Barjavel (Voir Ravages, Les jours du monde, Les nuit des temps…)

Auteur français contemporain de science-fiction (1911-1985), René Barjavel est connu pour ses descriptions apocalyptiques de civilisations humaines détruites par leurs propres technocraties à travers l’histoire de personnages qui traversent et survivent à la destruction et en témoignent. Dans Ravages, un mystérieux phénomène physique fait en sorte que l’électricité cesse de fonctionner, plongeant le monde civilisé dans un chaos pire qu’une grande guerre. Dans La nuit des temps, des scientifiques découvrent, à des kilomètres sous les glaces de l’Antarctique, une sphère d’or pur contenant les corps en hibernation de deux représentants (un homme et une femme) d’une civilisation humaine ayant existée sur Terre il y a plusieurs millions d’années! Barjavel ne manque jamais l’occasion d’insérer une fois de temps en temps une référence de la religion catholique.

Arthur Conan Doyle   (voir l’une ou plusieurs des aventures de Sherlock Holmes.)

Médecin écossais ayant servi de médecin de front durant la Guerre des Boers (1899-1902), Conan Doyle (1859-1930) est célèbre pour avoir créé le personnage de Sherlock Holmes qu’il a fait vivre pendant 40 ans au travers de 56 nouvelles et de 4 romans. Détective (discrètement cocaïnomane) à la réputation fabuleuse, Holmes ne se sert que de sa logique et de sa déduction doublé d’un sens aigu de l’observation pour résoudre toutes ses enquêtes qui se déroulent dans l’Angleterre victorienne, la plupart du temps dans des milieux bourgeois. Holmes apparaît clairement comme un obsessif compulsif. Suivi de son acolyte le docteur Watson qui est aussi le narrateur des aventures de Holmes.

George Orwell (voir Animal Farm. A Fairy Story, Nineteen eighty four…)

Orwell était le nom de plume du journaliste et auteur britannique Eric Arthur Blair (1903-1950), le plus admiré des intellectuels britanniques pour ses essais et ses articles traitant de politique, Orwell est mondialement connu grâce à deux romans, les deux cités plus haut.  Nineteen Eighty Four (1984), écrit en 1948, décrit les malheurs de Winston Smith au sein d’un futur totalitariste où le contrôle de la pensée est le fer de lance d’un gouvernement totalitaire. Le roman a tant et si bien marqué plusieurs générations qu’il a donné naissance à l’adjectif « orwellien » (en anglais) qui décrit ce genre de régime politique. Dans le court roman Animal Farm. A Fairy Story, Orwell présente « (…) une fable animalière par laquelle [il] propose une satire de la Révolution russe et une critique du régime soviétique, en particulier du stalinisme. [Wikipédia] » En général, on peut dire d’Orwell que son passé de journaliste politique déteint sur ses romans et qu’il critique vertement les régimes totalitaires.

Stephen King (voir Cujo, Carrie, Shining…)

Le plus fameux des écrivains américains d’horreur, King (1947-) s’inspire des traditions gothiques du 19e siècle (notamment Edgar Allen Poe) pour écrire ses romans d’horreur. Les intrigues se tissent souvent autour de gens ordinaires frappés par un macabre destin (It, Carrie…) ou enfermés avec leurs malheurs (Shining, Misery). Créatures surnaturelles, folie et meurtres au menu.

Boris Vian (voir Le Smurz ou les bâtisseurs d’empire, l’Automne à Pékin, l’Arrache-cœur…)

Dramaturge, romancier, acteur, chanteur, poète et…  trompettiste de jazz, Boris Vian (1920-1959) a un style fantaisiste, absurde à sa façon, cynique et grinçant.  À sa mort, à 39 ans, il avait écrit 10 romans, 42 nouvelles, 7 pièces de théâtre, 400 chansons, 4 recueils de poèmes, sans compter ses traductions et ses articles et ses pièces d’opéra. Difficile à décrire, du Vian. Il faut absolument en lire mais ça se fait bien cas c’est très court, du Vian! C’est pissant de rire, émouvant et nouveau pour ceux qui n’ont jamais lu.

-Jean de La Fontaine (voir Fables…)
Poète français (1621-1695) qui écrit des fables : de courtes histoires anecdotiques mettant en scène (la plupart du temps) des animaux de la vie quotidienne qui illustrent le fond des âmes humaines avec une finesse malicieuse et un sens sûr de la comédie. Dans La cigale et la fourmi, par exemple, une cigale se meurt d’avoir chanté tout l’été au lieu de ramasser des provisions. Elle demande l’aumône à la fourmi qui l’envoie paître en lui disant qu’elle aurait dû économiser au lieu de chanter.

-Marquis de Sade (voir La philosophie dans le boudoir, Justine, Les 120 jours de Sodome)
Donatien Alphonse François de Sade est un écrivain français, philosophe et libertin (1740-1814) qui a passé  plus de 30 ans en prison à cause de ses goûts prononcés pour la luxure. Il échappe plusieurs fois à la peine de mort (une fois par erreur, une autre à cause de la Révolution Française) et rédige une série de romans qui seront longtemps interdits et diabolisés. Dans ses récits, le Marquis de Sade alterne de l’évocation de scènes pornographiques souvent extrêmes (scato, etc.) et les dissertations philosophiques. On dit de son œuvre qu’elle s’oppose à l’hypocrisie de la société et à la pensée dominante et que la « philosophie du libertinage » qu’elle contient est cohérente et assumée. ATTENTION! Faire une impro à la manière de Sade ne signifie pas reproduire un porno! Sade était d’abord un philosophe : ça parle!

-Jean-Paul Sartre (voir La nausée, Huis Clos…)
Sartre (1905-1980) est un philosophe et écrivain français. On le reconnaît comme le père de l’existentialisme, cette vague philosophique très axée sur l’individu que l’on caricature souvent via le personnage de l’artiste torturé qui se demande pourquoi il existe.  Les rares pièces de théâtre qu’il a écrites sont des pièces comme Huis-clos où des personnages incarcérés ensemble après leur mort découvrent le vrai sens de l’enfer : l’enfer c’est les autres. Un roman comme La nausée, même lu partiellement, donnera une vision très précise de l’univers de cette coqueluche de bien des adolescences.

-Réjean Ducharme (voir La vallée des avalés, Le nez qui voque…)
(1941-?), Réjean Ducharme est à la fois romancier (L’hiver de force), scénariste (Les bons débarras) et dramaturge incroyable (Inès Pérée et Inat Tendu).  Son œuvre, caractérisée par une imagination verbale complètement débridée, met en scène des enfants à la fois tendres et cruels, aux prises avec un monde qu’ils refusent de toutes leurs forces. Si l’influence sur ses pairs était le seul critère pour juger de la valeur d’un écrivain, il ne ferait aucun doute que Ducharme serait le plus grand.

-Miguel de Cervantès (Voir Don Quichotte)
Ce qu’on sait de Miguel de Cervantès est anecdotique et incomplet (1547-1616). On sait toutefois qu’il est l’auteur d’un chef d’œuvre qui a fait l’unanimité et qui est reconnu comme premier roman moderne : Don Quichotte. Faux chevalier, philanthrope, mythomane, un peu fou, Don Quichotte, pour l’amour de Dulciné sera prêt à affronter les géants des collines (des moulins à vents) et à se relever de multiples impairs (pour la plupart imaginaires). En compagnie de son compagnon Sancho, un illettré fidèle, il traverse et combat l’Espagne de sa fantaisie, comme un fou excentrique qui ne voit plus clair qu’à travers son obsession.  Si la folie supposée de Don Quichotte, chargeant au galop les moulins pris pour des géants, permettait à Cervantès de railler impunément à travers son anti-héros une Espagne décadente sans risquer les galères du roi ou les bûchers de l’Inquisition, de même l’oubli volontaire du nom du bourg d’origine du chevalier errant contribua sans doute à préserver l’écrivain d’éventuelles tracasseries de notables locaux, diront certains analystes. Le personnage de Don Quichotte a donné naissance à un adjectif dans la langue française, donquichottisme, qui signifie « (…) se battre en vain pour une cause perdue d’avance. »

Antoine de Saint-Exupéry (Voir Le petit prince)
Pionnier de l’aviation postale française, Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944, disparu en vol) est surtout connu pour Le petit prince, sorte de conte poétique ou Saint-Exupéry traite de sa philosophie centrale : c’est par le dépassement de soi que l’on devient un Homme.  Attiré par l’ailleurs, le lointain, l’aventure, il cherchait depuis l’enfance à échapper aux bornes de son milieu aristocratique. Il avait multiplié les défis, cultivé les amitiés les plus improbables et tenté d’apprivoiser des animaux sauvages : comme le renard du Petit prince. Son œuvre poétique est sage et mystérieuse, mélancolique et triste.  Les images employées (la planète toute petite, la rose et ses piquants, le mouton imaginaire que l’on dessine…) y sont autant uniques qu’attendrissantes.

Franz Kafka (Voir Le procès, La métamorphose…)
Écrivain de langue allemande (1883-1924) ses écrits reflètent les sentiments de la société du début du XXe siècle. Ses personnages évoluent dans un monde où les rapports et relations qui les régissent, leur sont incompréhensibles; où ils sont livrés, impuissants, à des forces inconnues, comme dans un cauchemar. La vie est un mystère irrésolu, un labyrinthe dont on ne connaît pas la sortie et ce qui nous y attend. Kafka étudie la psychologie de ses personnages face à des situations extraordinaires, dont ils ne connaissent pas les tenants et les aboutissants, leur relation avec leur entourage. Souvent associés à la paranoïa des pays de l’est, l’ambiance des œuvres de Kafka en est une bureaucratique où les habitants vivent sous la menace de l’effondrement social sous le poids incalculable de cette dite bureaucratie. (réf : Astérix et Obélix, les 12 travaux, la maison des fous : satyre de la bureaucratie extrême). Le personnage est perdu, déboussolé, il ne saisit pas tout ce qui l’entoure, le lecteur est dans la même situation. L’atmosphère particulière des romans et nouvelles de Kafka a donné naissance à un adjectif, kafkaïen, qui renvoie à quelque chose d’absurde et d’illogique, de confus et d’incompréhensible – souvent appliqué aux administrations ou gérances.

Edgar Allen Poe (Voir Histoires extraordinaires recueil de nouvelles…)
Américain, Allen Poe (1809-1849) est reconnu comme un des précurseurs du genre fantastique. Maître du glauque et de l’angoissant, il est l’inventeur de bien des clichés modernes de l’horreur et du fantastique : chandeliers frémissants, cris dans la nuit, attente interminable et étirement du temps, personnages mystérieux et horreur lancinante. Rien n’y est gratuit, tout est en subtilité. Lire un morceau de son œuvre est aisé vu la grande quantité de nouvelles de courte durée qu’on y retrouve.  En français, son œuvre est traduite par Baudelaire et plusieurs s’entendent pour dire que ce dernier a ajouté sa touche de poète à l’angoisse de Poe. Son véritable héritier est Lovecraft qui va partir de l’œuvre de Poe pour explorer des gouffres encore plus terrifiants.

H.P. Lovecraft (Voir L’appel de Cthulhu, Les montagnes hallucinées et autres recueils de nouvelles…)
Howard Phillips Lovecraft (1890-1937) fidèle successeur de Allen Poe, est un écrivain américain de la littérature dite fantastique, laquelle littérature il fera sombrer dans de nouveaux tréfonds : ceux de l’épouvante.  Maître de l’indicible et de l’intenable, il met en scène de simple mortels aux prises avec des forces séculaires (immémoriales) immensément plus fortes qu’eux qui – si elles ne les détruit pas – les rend à tout le moins fous ou catatoniques.  Lire une ou deux nouvelles (environ 30 min de lecture par nouvelle en moyenne) permettra de bien cerner le style très particulier de Lovecraft. En général, ses histoires tournent autour de personnages qui enquêtent sur la disparition d’un ami ou d’un correspondant et découvrent que ce dernier avait mis le nez dans des secrets terrifiants, ou bien de gens qui s’enfoncent dans la connaissance d’un mystère jusqu’à un point de non-retour où ils regrettent d’avoir ouvert certaines « portes ». Mot-clefs : mondes parallèles, créatures terrifiantes défiant l’imaginaire et même la physique, secrets maudits, des monstres qui usurpent l’identité de vivants, des cris glauques dans la nuit, etc.

Alexandre Dumas (Voir Les trois mousquetaires, La reine Margot, le Comte de Monte-Cristo, la Tour de Nesles…)
Écrivain français (1802-1870) à qui l’on doit la popularisation du roman de « cape et d’épée ». Ses désormais célèbres héros Dartagnan, Portos, Aramis et le tristement dangereux Cardinal de Richelieu (pour ne nommer que ceux-là) donnent un sens net aux combats d’épée où se multiplient bravoures et poursuites. On sauve l’honneur d’une belle, on respecte sa parole, on applique le « un pour tous et tous pour un », voilà l’univers de Dumas. Intrigues où le vol, la tromperie, les enlèvements et les usurpations d’identité se multiplient sous les regards impuissants de la garde du roi ou du méchant Cardinal prêt à tout faire pour empêcher les mousquetaires de mettre leur nez dans ses affaires malhonnêtes.

Victor Hugo (Voir Notre Dame de Paris, Les misérables, Ruy Blas…)
Victor Hugo (1802-1885) est l’auteur qui, sans doute, a le mieux incarné le romantisme: son goût pour la nature, pour l’exotisme, ses postures orgueilleuses, son rôle d’exilé, sa conception du poète comme prophète, tout cela fait de l’auteur des Misérables l’un des romantiques les plus purs et les plus puissants qui soient. La force de son inspiration s’est exprimée par le vocabulaire le plus vaste de toute la littérature française, et tant la richesse que la variété de sa production ont de quoi étonner : Hugo a écrit de la poésie, des romans, de nombreux drames, mais aussi des essais littéraires et des pamphlets politiques. Ses récits glorifient l’amour ou le destin, font se croiser des destinées merveilleuses et terribles et conjuguent les larmes avec le ravissement.

Homère (Voir l’Odyssée, L’Illiade, etc.)
Premier poète grec dont les œuvres nous sont parvenues (VIII ième siècle av. J.-C.), Homère est le représentant symbolique de la littérature antique. Dieux, déesses, destinées fabuleuses, animaux de légendes, magiciens, épreuves, tout y est! Zeus, Dieu des dieux, occupe la place centrale de l’œuvre d’Homère. Homère présente, tout autant dans l’Illiade que dans l’Odyssée, un Zeus puissant et respecté, roi des dieux. Il n’est pas l’ami des hommes – et Ulysse lui doit en grande partie ses épreuves – ni infaillible – il semble gouverné par ses émotions, ce qui le rend infidèle et colérique. C’est un dieu complexe. Récits épiques, souvent d’itinéraires (où les protagonistes se déplacent d’un point A à un point B) ou les épreuves se succèdent pour des héros victimes des caprices de différents dieux pas toujours gentils.

Mario Puzo (Voir Le Parrain, etc.)
Puzo (1923-1999) a popularisé le genre « romans mafieux » avec sa célèbre série Le parrain. Univers américain véreux où la mafia italienne fait la loi, tue et régie la vie de bien des protagonistes.  À voir.

-Kathy Reichs (Mortelles décisions, Déjà dead, Passage Mortel, etc.)

Anthropologue judiciaire canadienne qui écrit des romans de catégorie Thriller qui mettent en vedette des médecins légistes qui se servent de leur art pour traquer des criminels. « (…) raconte les aventures d’une experte anthropologiste, appelée à travailler à partir de squelettes. L’héroïne est secondée par un agent du FBI avec lequel elle entretient des rapports tantôt conflictuels, tantôt complices.  Elle s’appuie également sur une équipe de scientifiques qui sont autant de personnages secondaires », dira-t-on de la série Bones inspirée de ses romans.

  1. CINÉMA

Denys Arcand (voir Le déclin de l’empire américain, Réjeanne Padovani, Le confort et l’indifférence (docu)…)
*Québécois.  Critiques de la société, regards posés par cet historien dont la pensée s’articule en « thèse, antithèse, etc. ».  Met souvent en scène, dans ses fictions, des personnages qui se situent à un tournant de leur vie professionnelle, personnelle ou sociale. Récits « nationaux » : il met en scène la société québécoise telle qu’il la perçoit. Dans Réjeanne, il met en scène le festin bien arrosé entre des politiciens et des entrepreneurs mafieux qui fêtent leur profit découlant d’un projet de construction d’autoroute. Il est aussi possible d’interpréter de l’improvisation à la manière de Arcand de documentariste! En effet, son œuvre documentaire, elle, très revendicatrice, est montée sur un habile collage des faits, collage qui leur donne un sens en soi.

Michel Brault (voir Les ordres…)
*Québécois. Bien que ce soit de la fiction, il a une façon de filmer très ordonnée, dans un style réaliste (souvent presque documentaire). On appelle ce style du « cinéma vérité » et on y accepte souvent la présence de la caméra dans une distanciation très brechtienne. (ex : dans Les ordres, Jean Lapointe commence le film en s’adressant à la caméra : « Bonjour mon nom est Jean Lapointe, dans ce film je joue le rôle de… » et presque tous les personnages le font, à un moment ou à un autre; basculant parfois de la fiction au documentaire assis où ils répondent à une question d’un interlocuteur qu’on ne voit pas.), Critiques de la société, regards posés par ce sociologue dont la pensée s’articule principalement via l’ordre dans lequel il expose les faits, les faits et seulement les faits.  On a parfois l’impression d’une mise en scène de la réalité.

Pierre Falardeau (voir Le party, Octobre, Le temps des bouffons…)
*QUÉBEC.  Style pamphlétaire (voire souvent grossier), franc parlé, politique… Le temps des bouffons, court métrage qui se résume en une grosse insulte, un pamphlet, adressé envers les clients du Beaver Club à Montréal, peut être vu sur Youtube.

Bertrand Blier (voir Merci la vie, Les valseuses, Un deux trois soleil…)
*Français.  Surréaliste notoire, absurde, parfois très personnel, enchaînement de situations imbriqués, mises en abîme nombreuses et très originales « ex : -Dis, tu entends les synthétiseurs ?  -Non  Début de la trame sonore.  -Ah, ça y est, je les entends. », narration parfois alternée (où l’acteur devient subitement narrateur, dis trois ou quatre mots et retourne illico dans son rôle.)  Blier étale avec allégresse ses obsessions sexuelles.  Ça finit par devenir redondant dans ses plus récents films.

Jean-Pierre Jeunet (voir Amélie Poulain, La cité des enfants perdus, Delicatessen…)

Luis Buñuel (voir La voie lactée, Le charme discret de la bourgeoisie…)
*Surréaliste espagnol exilé en France.  Adopte la langue française.  Travaille avec Dali vers 1929, développe un style personnel où la concrétisation visuelle de la métaphore est de mise.  Utilisation abondante des éléments de rêve.  Changements subits, définitifs et répétés des protagonistes.  Caméra narratrice.  Critiques de la religion, des bourgeois et des dirigeants.

Ingmar Bergman (voir Fanny et Alexandre, Cris et chuchotements…)
*Suédois.  Cinéma extrêmement lent où l’émotion mijote en une interminable mélopée huileuse.  Mais il faut voir ça au moins une fois dans sa vie.

Emir Kusturica (voir Papa est en voyage d’affaire, Underground…)
*YOUGOSLAVIE(où ce qu’il en reste), films thématiques, à saveur militante, utilisation récurrente du sous-entendu, humour très noir.  Rythmes gitans. À voir.

Terry Gilliam (voir Le baron de Munchausen, Time Bandits, Douze singes, Brazil...)
*BRITANNIQUE.  Réalisateur très ludique dont l’univers est étrange et biscornu.  Fantaisiste (Le baron...), obsédé par le sujet du voyage dans le temps (12 singes, Time Bandits) il a une esthétique visuelle qui fait parfois penser à Jean-Pierre Jeunet

Steven Spielberg (voir Raiders Of The Lost Ark, Jaws, Close Encounter…)
*USA.  Rythmes uniques, scénarios parfaits, Hollywood à son meilleur. Le roi de l’histoire d’aventure (Indiana Jones), de la méga-science-fiction d’ovnis (Close Encounter…) ou du suspence interminable (Jaws). À toutes fins pratiques, c’est l’inventeur du genre…

Woody Allen (voir Manhattan, Annie Hall, Crimes et délits, Zélig…)
NEW YORKAIS, humour juif, acide, personnage de Woody (la plupart du temps le même) de looser toujours rendu chez son psychanalyste.  Montage brillant, discours complet (philosophique dans Crimes…), humour tordant, à dévorer.

Paul Verhoeven (voir Les patrouilleurs de l’espace, Robocop, Total Recall, Basic Instincts…)
*Cinéaste de répertoire Allemand acheté par les USA et à qui on a dit : « Tiens, voilà un budget de 20000000$  Fais un film Américain. » (Robocop)  D’un style très satirique sous des couverts de films d’action conventionnels. En fait, c’est du film américain de science fiction et d’action conventionnel avec une touche de lucidité et d’ironie dans le regard de celui qui nous le montre et une grosse louche d’exagération supplémentaire.

Quentin Tarantino (voir Reservoir Dogs, Kill Bill Vol I & II, Pulp Fiction…)
*New York, Unique, difficile à décrire, exercices de style où le cinéaste s’amuse à jouer avec la chronologie et avec les points de vue des différents personnages.  Thèmes tournants autour des bandits, de la mafia, de la police…  À voir absolument.

Mel Brooks (voir La folle histoire du monde, Spaceball…)
*U.S.A.  Satires bouffonnes d’autres « œuvres », parfois réussies, parfois ratées.

David Lynch (voir Lost Highway, Blue Velvet, Mulholland Drive… La série télé Twin Peaks)
*U.S.A./Canada Mariage du malsain et de l’étrange, surréalisme horrifique, obsessions témoignant d’un certain dérangement psychologique. Personnages extrêmement angoissés ou, au contraire, pompés jusqu’à la névrose (joie, optimisme…). Meurtres, villainies… Parfois ambiguë entre le fantastique et la réalité.

Tim Burton (voir Beetlejuice, Mars Attack, A Nightmare Before Christmas, Big Fish…)
*U.S.A. Comédies très « signées », à saveur toujours un peu scabreuse. Tim Burton présente toujours un imaginaire débridé ou carrément fantaisiste. Caricatures d’eux mêmes, ses personnages

Jean-Claude Lauzon (voir Léolo, Un zoo la nuit…)
*Québec

  1. THÉÂTRE

Eugène Ionesco (voir Les chaises, La cantatrice chauve, La leçon…)
*Style absurde-comique jouant sur les répétitions et les mécaniques.

Samuel Beckett (voir En attendant Godot, La dernière bande, Fin de partie…)
*Style absurde-tragique jouant sur les longueurs, le silence, les répétitions, l’ennui…

Marcel Dubé (voir Un simple soldat, Les beaux dimanches…)
Marcel Dubé (né en 1930) fut le premier grand dramaturge québécois. Il se fait connaître, dans les années 1950, par des pièces qui mettent en scène le milieu populaire : Zone (1953), Un simple soldat (1958), Florence (1960). Dans sa deuxième période, Dubé s’intéresse au milieu bourgeois : Au retour des oies blanches (1966) et Un beau dimanche (1968) sont ses plus belles réussites. Dubé aime les personnages en crise : ce sont souvent des lâcheurs, des démissionnaires, des tricheurs qui sont obligés de dévoiler leur véritable visage.

Molière (voir Le médecin malgré lui, Les fourberies de Scapin, Tartuffe, Misanthrope…)

William Shakespeare (voir Hamlet, Mac Beth, Othello, Songe d’une nuit d’été…)

Georges Feydeau (voir Le dindon, Un fil à la patte, L’hôtel du libre échange…)
*Théâtre de boulevard. « Ciel, mon mari ! » Les portes, l’amant caché sous le lit, les méprises, les quiproquos, etc.

Edmond Rostand (voir Cyrano de Bergerac, l’Aiglon…)
*Romantisme à la frontière de l’outrancier, agonie du genre (1896) où l’on sent planer l’arrière goût du naturalisme grandissant.

Michel Tremblay (voir Les belles-soeurs, À toi pour toujours ta Marie-Lou…)
*Théâtre « joualisé », dialogues savoureux et fouettés, contextes urbains, homosexualité, famille dysfonctionnelle, glorification partielle ou totale de la misère, variété de personnages frôlant l’archétype. Né en 1942, Tremblay est le plus célèbre dramaturge québécois. Sa pièce, Les Belles-Sœurs (créée en 1968) a connu un très grands succès, ici comme à l’étranger. Par la suite, l’auteur a produit une œuvre considérable, à la fois des pièces de théâtre et des romans. Son œuvre principale donne vie à un quartier bien précis de Montréal, le plateau Mont-Royal. Tremblay s’est aussi beaucoup intéressé aux marginaux, homosexuels et travestis. Depuis 1978, il se consacre aussi au roman et au récit autobiographique.

Tenessee William (voir Soudain l’été dernier, Un tramway nommé désir…)
*Théâtre américain.  Jeu américain (physique, intérieur, cool)  Drames où s’entremêlent le viol, la domination, la folie, le meurtre, la haine, le tout toujours accompagné d’un enrobage calme et posé, exception faite de quelques moments où le tout explose.

David Mamet (voir Le bison américain, Histoire d’un cambriolage…)
* Théâtre américain.  Jeu américain (physique, intérieur, cool)  Drames urbains traitants souvent de voyous et utilisant un langage très populaire, entrecoupé, dont les idées nous arrivent en casse-tête : « Fuck !  I mean…  Fuck, man.  You know…  Fuck !  Because the fuck is there !  Fuck !  I mean…  Well…  Fuck, man, fuck ! »

Jean Racine (voir Britannicus, Phèdre, Andromaque…)
* Classique français. Tragédies en vers (Alexandrins!! 12 pieds! Rimes embrassées ou suivies) souvent inspirées du répertoire grec.

-Pierre (…) Marivaux (voir Le jeu de l’amour et du hasard, L’école des mères…)

« (…) Son nom a donné naissance au verbe marivauder qui signifie échanger des propos galants et d’une grande finesse.  Par extension a été créé le mot marivaudage. Jean-François de La Harpe définit le marivaudage comme « le mélange le plus bizarre de métaphysique subtile et de locutions triviales, de sentiments alambiqués et de dictions populaires. (…) Marivaux est considéré par certains comme le maître français du masque et du mensonge. Principal outil du mensonge, le langage est également le masque derrière lequel se cachent les personnages. Ceux-ci sont souvent de jeunes gens, terrorisés à l’idée d’entrer dans la vie et de dévoiler leurs sentiments. Leurs aventures psychologiques à la fois complexes et naïves se déroulent sous le regard des plus vieux (les parents) et des spectateurs qui se moquent en un mélange pervers d’indulgence et de méchanceté. » [Wikipedia]

Nicolaï Gogol (voir Le Revizor, Les âmes mortes…)
* Théâtre du communisme.

Anton Tchekhov (voir La mouette, Les trois sœurs…)
*Dramaturge russe.

  1. TÉLÉVISION

Les Monty Pythons (voir les épisodes du Monty Python Flying Circus et aussi leurs films comme Meaning of Life, Life of Brian, etc.) **BRITANNIQUE.  Humour britannique, absurde à souhait, souvent en queue de poisson, aux références hautement politiques, sociales et parfois même anthropologiques.  À voir.

Sol et Gobelet (voir les épisodes)

Les X-Files (voir la série avec Mulder et Scully)

-La Petite Vie (voir l’univers de Claude Meunier, incluant aussi des œuvres théâtrales comme Les Voisins et Les Noces de Tôle)

  1. STYLES PLUS GÉNÉRAUX 

« À la manière d’une œuvre… »

Surréaliste (voir Luis Buñuel, Pier-Paolo Pasolini, Salvador Dali…)
Distorsion de la réalité; utilisation d’éléments du rêve et du hasard pour présenter une réalité connexe. (Ex. : dans Le fantôme de la liberté de Buñuel, il inverse les mœurs. Ainsi, manger devient une activité honteuse qu’on fait enfermé dans la petite pièce au fond à gauche et chier se fait à plusieurs, autour d’une table cerclée de cuvettes de toilettes. Le ton est tout à fait naturel, comme si c’était normal.

Naturaliste (voir Émile Zola, Antoine, Honoré de Balzac…)
Genre présent en littérature, au théâtre et même au cinéma, le naturaliste est le comble du réalisme. Non seulement le jeu est minimal (réel) et les situations aussi mais on s’évertue à nous montrer la nature organique. L’attention est portée sur la couille du bœuf que l’on coupe et qui revole, sanguinolente, dans la neige (La Scouine) ou sur l’odeur insupportable des croûtes du vieillard (Monsieur de Guichard) ou encore le charbon sanglant que crache le vieux mineur et qui coule le long de son menton (Germinal de Zola). Antoine (un metteur en scène français de théâtre naturaliste), apportait de vraies vaches sur scène pour que les spectateurs hument les effluves du fumier.

Lyrique (voir le mauvais théâtre Français, voir Montfleury dans l’introduction de Cyrano de Bergerac de Rostand…  «Heureux qui loin des cours… »)
Sarah Bernhardt en est un bon exemple. Le lyrisme est un genre où tout est faux, trop joué, trop gros, trop senti.  ATTENTION À LA PARODIE! C’est avec un grand sérieux que les acteurs de tragédies de l’époque, comme « le grand tragédien dont vous aimez le ventre », Montfleury, « soulevaient avec un han! de porteur d’eau, le vers qu’il faut laisser s’envoler. » –Cyrano

Romantique (voir Victor Hugo…)

Commedia Del Arte

Marionnettes

Drame épique (La légende du roi Arthur, Chrétien De Troyes…)

Œuvre du terroir (Ça peut être du terroir Français, Québécois et autre…) Les caractéristiques d’une œuvre du terroir est qu’elle traite des gens, réalités et situations des gens de la campagne.

Cinéma Expressionniste Allemand (Le cabinet du docteur Caligari, Nosferatu…)
**CINÉMA MUET !!** Le mouvement expressionniste qui affirmait un art paroxystique et révolté, fut principalement allemand. Il marqua profondément la peinture, la littérature et le théâtre outre-Rhin entre 1908 et 1918. Sa rencontre avec le cinéma fut tardive. (…) Produit de l’angoisse et du repli, le cinéma expressionniste fuyait toute représentation réaliste, sans refuser pour autant figuration et narration. (…) il se complaisait dans l’exaspération des formes et des contrastes dans la déréalisation des décors et des personnages (Clair-obscurs, personnages tordus, grimaçants, cadrages de portes démesurés, croches), pour bâtir un monde d’artifices à la limite de l’abstraction. Très noir, très « goth », l’ancêtre du film d’horreur.

Numéro de clown

Comédie musicale (An American In Paris, Gigi, Annie, Cats, Sound of Music, et autres…)

Mélodrame Français (films plates avec Annie Girardot et autres trucs de qualité « lundi-matin »)

Western Mexicain et Italien (voir tout western spaghetti dont le réalisateur à un nom latino…)

Théâtre corporel (Carbone 14, Dynamo-Théâtre…)

Infopub (voir The Rocketchef, The Marvelous Sweepa, The Wonderful Vacuubrush Ideal, The Ironshield et autres…)

Émission pour enfant (voir Passe-Partout, Télétubbies, Bobino, Caillou etc.)

Documentaire

Téléromans/Roman-savon (soap américain)

Théâtre des variétés, théâtre d’été, etc. (Vaudeville, théâtre de boulevard)

Mangas japonais (Evangelion, Akira, Ghost in the Shell…)

-Télé-réalité

– Biographie

– Comédie romantique (film de filles)

– Conte pour enfants

– Monologue

– Film d’ados

– Film d’horreur

– Film policier

– Film d’espionnage

– Film de suspense

– Film de science-fiction

– Roman de cape et d’épées

-Théâtre Expérimental

-TNM